Salut, moi c’est Vincent et je suis en 4A sur le campus parisien. J’ai eu l’occasion de réaliser mon stage professionnalisant de 4 mois à Singapour au sein de l’entreprise Thales.
Mon stage s’est donc déroulé chez Thales, entreprise française donc avec énormément de stagiaires français, donc intégration super agréable. Également possibilités de prolongement avec des contrats VIE. J’avais une mission sur l’inventaire de la société à uniformiser et automatiser, et une autre mission sur le budgeting à 3 années. Tout cela avec un N+2 directeur IT en Asie, donc des problématiques à l’échelle d’un continent. J’ai tout de même énormément (à 90%) travaillé avec des locaux donc gros apprentissage sur l’aisance et le vocabulaire d’entreprise en anglais.
L’un des points intéressants de Singapour est le mix culturel qui y règne : 74% de Chinois, 13% de Malais et 9% d’Indiens et le reste composé d’Européens majoritairement. Chacun y vit avec sa culture et sa religion, sans le moindre conflit. Il est très intéressant de prendre le temps de découvrir ces cultures qui cohabitent sereinement. Une autre façon de découvrir ces cultures est bien évidemment de voyager. Située au cœur de l’Asie du Sud-Est, la cité du lion est surement le lieu le plus propice pour découvrir les alentours. Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Cambodge, Vietnam, Sri Lanka, Birmanie… Il y en a pour tous les gouts. Les grandes villes comme Kuala Lumpur et ses buildings, Ho-Chi-Minh et son histoire récente. Les volcans indonésiens avec Bromo et Krakatoa, les plages magnifiques de Bali et Lombok. Sans citer la baie d’Halong, les rizières, les jungles, les animaux locaux… Énormément d’opportunités de voyages depuis Singapour. Un échange universitaire à Singapour serait une pépite. Un stage là-bas permet de partir uniquement en weekend (de 3 jours si vous négociez avec votre entreprise) ou avant/après votre stage. Le plus fou dans ce pays est son âge : une bonne cinquantaine d’années. Suffisant pour bâtir une réelle place forte d’Asie, rien que ça. Construit en fonction du mode de vie contemporain, le régime strict singapourien semble trouver sa place dans le cœur des habitants, qui y trouvent sécurité et un confort de vie. En comparaison à une France parfois trop libertaire sur certains points, Singapour ne laisse pas place aux imperfections et au laxisme, quitte à parfois se montrer très dure. Bien évidemment, cela reste perfectible, avec une retraite à construire seul sans aide de l’état, des journées de travail à rallonge ou les cadres voient leurs enfants être élevés par des nourrices, ou le troisième âge des classes moyennes réalise des petits boulots pour s’offrir une retraite décente. Incroyable expérience à l’autre bout du monde, même si Singapour doit être une des villes les plus occidentalisées d’Asie, les différences par rapport à la culture européenne sont très enrichissantes. À faire, tout simplement.
Il faut relativiser tous les clichés sur les prix exorbitants de la ville la plus chère du monde : seulement le logement et l’alcool sont très chers. Il faut compter 750 euros pour une chambre en collocation dans un condo (résidence privée avec piscine et salle de sport). Y ajouter 250 euros pour avoir une salle de bain à soi. Tous les étudiants ou presque sont en condos, où on y mène une vie très confortable. Les autres logements sont des « HLM » locaux, dédiés aux locaux. Climat : très chaud, très très très très humide. Le système de climatisation à Singapour est omniprésent, seuls les trajets extérieurs sont parfois désagréables, tout le reste est climatisé parfaitement : bâtiments, métros, bus. Il n’y a pas de saison, car c’est presque situé à l’Équateur. Comment ne pas parler de Singapour sans évoquer son régime de démocratie autoritaire ? Dans une ville où cracher, vendre des chewing-gums, traverser en dehors des passages-piétons est interdit, le crime n’existe pas. Tout est surveillé par caméra, le gouvernement sait exactement où et quand chaque personne sur le sol singapourien est allée. Les sanctions et punitions (prison, coups de fouet, peine de mort immédiate pour les dealers) sont si fortes que (presque) personne ne se risque à tenter des actes stupides. On peut donc laisser son portable sur une table pour la réserver au foodcourts. En parlant de nourriture, il existe 3 principaux types de restaurants en qualité croissante :
– Foodcourts, ou la nourriture est correcte, pas chère du tout (entre 2 et 5 euros).
– Hawkers : foodcourts améliorés avec des prix légèrement supérieurs.
– Restaurants typiques de telle ou telle culture. Quasiment personne ne fait la cuisine à Singapour, manger dehors en famille fait partie intégrante des mœurs.
Adresse coup de cœur : SuperTree by Indochine (vue sur Singapour depuis un arbre artificiel, plutôt calme)
Hello! Je suis à l’IESEG et je recherche un stage à Singapour pour cet été, serait-il possible d’entrer en contact pour en savoir plus sur Thales ?
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