En cette période de fin d’année scolaire, mon fil d’actualité Facebook se divise de la manière suivante :
- Ceux qui ont fini l’IÉSEG par leur stage et qui poursuivent direct sur leur CDI
- Ceux qui ont validé leur mémoire et sont donc diplômés de l’IÉSEG, commençant leur CDI
- Ceux qui, comme moi, commencent un nouveau stage
- Ceux qui aiment un peu trop le foot à mon goût
Pour chaque promo, (2011 rpz !), on commence l’IÉSEG de la même manière et pourtant, chacun aura eu un parcours différent : Les départs à l’étranger, les stages, les spécialisations…. C’est encore plus vrai quand on fait une année de césure, c’est à dire un an de pause dans ses études. On peut en profiter pour mener un projet perso, faire des stages supplémentaires (un excellent moyen de valider ses mois obligatoires à l’étranger) ou bien suivre une autre formation pendant un an.
Pour ma part, j’ai décidé l’année dernière de prolonger mon stage opérationnel en césure, vous pouvez en lire un résumé ici. Sans trop m’avancer sur les chiffres, je dirai qu’environ 1 IÉSEGurk sur 2 fait une césure. Au niveau national il semblerait que ce chiffre s’élève seulement à 15% selon cet article du monde.
Que ce soit pour faire un voyage humanitaire, partir à la rencontre d’entrepreneurs en Amérique du Sud comme Thibault (article à lire ici), faire un stage ou tout autre projet, l’année de césure permet de prolonger son statut d’étudiant d’un an. L’IÉSEG vous demandera simplement de remplir un petit formulaire expliquant votre projet.
Mon stage de césure a été extrêmement bénéfique. C’est mon expérience la plus valorisante sur mon CV. J’ai pu me rendre compte, lors de ma recherche de stage cadre (à lire ici) que les entreprises sont rassurées de voir des expériences longues sur un CV d’étudiant. J’ai eu la chance d’être dans une entreprise m’ayant confié des missions variées dans lesquelles j’ai pu m’épanouir et découvrir ce qui me plait, tout comme ce qui ne me plait pas.
D’autres amis, n’ayant pas fait de césure, ont trouvé un CDI avant la fin de leur étude. Ce n’est pas un passage obligatoire. Si vous êtes incertains de votre orientation pour le début de votre carrière, c’est l’occasion de tenter quelque chose de nouveau sans trop de conséquence. Un stage de 6 mois dans un autre domaine que sa spécialisation est facilement justifiable pour CV d’étudiant, tandis qu’une expérience de la même durée en tant que jeune diplômé ne sera pas réellement prise au sérieux par un recruteur car perçue comme « trop courte pour être pertinente ».
Le coût d’opportunité est également à prendre en compte, qui dit césure, dit repousser l’obtention de son diplôme d’un an. Il faut donc bien analyser les offres qui se présentent à nous. Si vous partez pour un long voyage, humanitaire ou autre, je vous recommande de tenir un site internet (comme mes amis les Pouces !) afin de partager votre expérience. De un cela vous motivera à faire le maximum de votre voyage et de deux le site sera votre meilleur argument pour montrer que voyager, ce n’est toujours facile !
Mon parcours à l’IÉSEG aurait été bien différent sans ma césure, je me revois encore en Islande, me dire que j’allais faire mon stage de fin d’études en 4eme année, pour ensuite repartir en échange académique en 5eme année… Nous avons la chance à l’IÉSEG de créer notre propre parcours à la carte, mon dernier conseil serait de vous renseigner un maximum et de ne pas vous construire un avis trop vite. Soyez ouverts au changement pour en devenir des acteurs 😉
Si vous souhaitez témoigner sur votre césure à votre tour, je vous encourage à écrire votre article ici que je publierai avec plaisir. Pour ceux qui ont des questions, n’hésitez pas à écrire un commentaire. Je vous laisse, je vais tester un autre hôtel partenaire ce week-end !
IÉSEG Abroad 