Bonjour à tous je m’appelle Bastien Blanchard, étudiant en 3eme année sur le campus de Lille. Je suis actuellement en échange à l’université ISM à Dakar au Sénégal. Voici un article présentant mon échange académique.
J’ai toujours été très attiré par la culture africaine. Je voulais également subir un dépaysement total et vivre quelque chose de complètement différent. Je suis parti à Dakar avec Yvan, Virgile et Simon, 3 étudiants de l’ÉSEG.
Nous n’avons plus besoin de VISA pour rentrer au Sénégal. Il est fortement conseillé de faire les vaccins. J’ai fait le vaccin pour la fièvre jaune, hépatite A et B et je prends le traitement contre paludisme.
En arrivant, c’était le gros choc culturel: beaucoup de gens qui t’interpellent dans la rue pour te vendre de tout (cacahuètes, cottons tiges, recharge de téléphone), l’impression d’être dans une ‘‘jungle urbaine », j’ai perdu tous mes repères de la ville occidentale.
À l’université, je n’ai pas eu de réunion formelle mais j’ai été très bien accueilli par les élèves et l’administration. Il n’y a pas de Club International mais l’accueil des sénégalais nous aide à nous sentir chez nous très rapidement !
Il est très difficile de trouver un logement car les appartements sont souvent insalubres. Cependant les logements ne sont vraiment pas cher: Je vis avec 4 étudiants de l’IÉSEG dans une villa et nous payons un prix plus que raisonnable ! (Villa que nous transmettrons avec plaisir aux prochains IÉSEG venant à Dakar !)
Je n’ai que 3 heures de cours le matin et je suis en week end le jeudi midi ce qui me laisse le temps de profiter ! Au quotidien, je vais à la plage, je visite Dakar et je profite de mes longs week end pour visiter les autres régions du Sénégal.
La négociation occupe également une place majeure dans mes journées parce qu’ici, tout se négocie et cela prend beaucoup de temps…!
Un voyage qui m’a marqué fût lorsque avec mes 3 colocataires nous sommes allé dans le désert de Lompoul, au nord du Sénégal. Après 3 heures de taxi-brousse, nous sommes arrivés à Lompoul Village puis nous avons pris un 4×4 pour rejoindre le désert. Nous avons dormi dans des tentes mauritaniennes au milieu des dunes et passé la soirée autour d’un feu de camp. Nous avons également fait une balade à dos de dromadaires.
Concernant le coût de la vie, si nous vivons à l’Africaine, la vie ne vaut rien ! Je paye mon café (50 francs CFA) soit 7 centimes d’euros. Possibilité de manger au restaurant pour 2€, de se déplacer qu’en taxi etc. Par contre, pour ce qui est des produits importés, les prix sont très élevés.
Ce que je conseille à un étudiant qui souhaite partir en échange à Dakar, c’est d’oublier tous ses repères et ses codes occidentaux et avoir la volonté de vivre complètement différemment le temps d’un an. Vous y reviendrez changé.
Dakar peut paraître une ville très dure à vivre dans un premier temps a cause de sa pollution, sa saleté et la pauvreté souvent présente. Mais très vite, j’ai appris à apprécier ses plages magnifiques, ses apéros les pieds dans l’eau et l’hospitalité des sénégalais !
Si vous avez la moindre question sur Dakar et le Sénégal n’hésitez pas à commenter cet article et j’y répondrai avec plaisir !