Bonjour à tous !
Un peu plus de deux semaines après mon arrivée, j’avais envie de faire un mini bilan de mon premier ressenti ici. Aujourd’hui, je vais vous partager ce qui me plait, ce qui me surprend, ce qui me déplait et aussi pourquoi ai-je choisi le Kazakhstan.
Commençons par cela tiens, étant déjà parti en Europe, je voulais vivre quelque chose de différent. Le Kazakhstan était l’opportunité de partir dans un pays que je ne connaissais pas mis à part ce que j’avais vu dans Borat -Pierre m’a appris que le film a été tourné en Roumanie, je ne savais donc rien-.
Ayant eu des amis partis là-bas pendant leur parcours à l’IÉSEG, j’en avais juste vu de très belles photos. L’occasion était donc idéale. Partir dans un pays que l’on ne connaît pas a un avantage non négligeable, il est impossible être déçu puisqu’on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre ! Après avoir passé tous mes cours de Supply Chain du semestre dernier à discuter avec Adèle qui était là bas l’année dernière, j’en avais l’eau à la bouche.
Le fait de pouvoir faire de la randonnée et de voyager facilement furent deux autres éléments majeurs qui ont motivé mon choix. Plutôt que de revivre un autre Erasmus où j’aurai tout comparé à l’Islande, j’ai fait le choix d’une plus grande immersion, et tant mieux !

Les choses que j’adore à Almaty :
-Les taxis pour un oui ou pour un non : Comme je vous l’ai déjà expliqué, tout le monde est taxi ici. Pas besoin d’Uber, mais simplement de tendre son bras, on donne le croisement auquel on souhaite aller et le trajet de la course ne dépasse jamais 500T (soit 1,20€) dans le centre ville. La ville étant très grande, c’est ultra pratique pour se déplacer. C’est aussi l’opportunité de parler Russe avec des locaux.
-La propreté : Autant l’air est pollué, mais la ville est très propre ! On voit très peu de détritus, les mégots sont jetés dans des bornes prévues pour et non ailleurs etc. Mais ce que je préfère, ce sont les masques d’hôpital utilisés par les malades ! Fan du concept depuis mon voyage au Japon lors de ma césure, c’est avec plaisir que je retrouve cette pratique à Almaty. Une autre règle que j’apprécie ici est le fait de devoir déposer son manteau dans un vestiaire à la fac pour éviter la propagation de microbes. Service gratuit bien entendu, j’ai donc pris le reflexe de donner mon manteau au vestiaire en arrivant à AMU.
-Le coût de la vie : Voici le cours du Tenge ces dernières années
1€ équivaut donc à 400T aujourd’hui au lieu de 250T en Avril 2014 !
Eh oui, vive le crash ! Mis à part le loyer que l’on paye en dollars à notre propriétaire, tout le reste est en tenge. Une sortie en boite revient à même pas 3€ (taxi inclus !). Pareil pour le fast food avec des menus au Burger King commençant à 1000T. Le téléphone n’est pas cher ici non plus, je paye 1000T pour 12G de 3G et 150 minutes de communication. -Voici mon Whatsapp mais ceux qui me connaissent savent que je ne me sers pas vraiment de mon portable ! +7 747 790 5519- Pour les courses, on a décidé de tout mettre en commun dans la colloc’, le gain en qualité de vie est non négligeable, on cuisine les uns pour les autres et plus besoin de demander avant de prendre le jus d’orange de l’autre car on a oublié d’en racheter la dernière fois.
-Le nombre de plats à emporter : Cuisiner, ce n’est pas vraiment ma passion, pouvoir acheter des plats traditionnels juste en bas de chez soi pour même pas 1€, c’est mieux que de faire des pâtes !
Ce qui me surprend au Kazakhstan:
Les cours à AMU ! Plus le temps avance, et plus le fait d’être environ 4 élèves pour 1 prof est … gênant. En effet, même si j’ai toujours participé en cours, je vous avoue qu’à 21h30 la motivation est parfois plus faible. Aussi, les étudiants ne semblent pas vraiment prendre de notes, ils ont tous un petit calepin dont ils se servent pour tous leurs cours mais écrivent environ 5 lignes par heure de classe. Je pense qu’il n’y aura pas trop de soucis pour les midterms !
Le nombre de centres commerciaux : Méga, Essentaï, Globus, Dostyk Plaza. Ces noms ne vous disent sans doute rien mais ce sont des exemples de centres commerciaux que l’on trouve ici. Très similaires à ceux qu’on trouve en Europe, je passe pas mal de temps à Méga qui se trouve juste à côté de la fac. Entre deux cours, j’épluche les magasins de randonnées à la recherche du gadget que j’ai pas encore mais qui pourra, pourquoi pas, m’être utile un jour. Juste au cas où vous voyez …
Le nombre de policiers : J’ai jamais vu autant de voitures de police qu’ici ! Il faut toujours avoir ses papiers sur soi, j’ai donc une photocopie de mon passeport car c’est la fac qui l’a. Entre ça, les clés, mon portemonnaie, mon portable, mes écouteurs heureusement que j’ai Cocoche pour porter tout ça ! (surnom donné par Clara à ma petite besace Zelda achetée à Barcelone)
Ce qui me déplait :
On ne trie pas les déchets : Ici, pas de recyclage, tout est jeté dans de grandes bennes. Le plastique avec le papier etc, pas très écolo. J’ai d’ailleurs un petit sondage à faire en 10sec pour un cours si vous voulez bien le remplir.
Le chauffage : Partout, tout le temps. Encore pire qu’en Islande les gens chauffent beaucoup et tanpis pour la fenêtre ouverte. Spéciale dédicasse au taxi où il fait 35°c à 23h alors qu’on a son manteau. On repassera pour l’écologie ici m’voyez …
Rien est en anglais : Préambule – Je sais que je suis l’étranger et que c’est donc à moi de m’adapter- néanmoins, quand on trouve chaque explication, nom de rue, trajets de bus et j’en passe à la fois en Russe et en Kazakh, on aurait pu rajouter l’anglais sans trop de complications, non ?
Voilà mon ressenti après ces premières semaines. La colloc’ continue de très bien se passer, en même temps, on triche : On a un lave-vaisselle. L’appart étant très grand, on a décidé d’accueillir des couchsurfers pour nous tenir compagnie. On a donc eu le plaisir de recevoir Tim, ex marine américain habitant désormais en Géorgie qui nous a raconté comment il a rencontré le père du premier ministre pour pitcher une idée de business. On reçoit bientôt des allemands en vadrouille ici.
En ce moment, je suis en pleine recherche de stage cadre (à partir de Juillet). Ce sera le thème de mon prochain article, la recherche de stage à l’étranger !